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Pensées de Femme
7 septembre 2012

Au cinéma depuis une semaine.....

Qu'ai-je vu au cinéma ces derniers jours ?

 

 

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 Année 1981, Rachel 9 ans, s'ennuie auprès de ses parents qui la gavent d'amour et de boulettes, jusqu'au jour où elle rencontre Valérie, intrépide et pleine de vie.....

Ce dernier film de Carine Tardieu n'a pas été encensé par la critique, loin s'en faut, mais les spectateurs l'aiment beaucoup, et moi j'aime beaucoup Agnès Jaoui; alors il ne m'en fallait pas plus pour aller la retrouver dans ce film, plein d'amour maternel, de fraîcheur enfantine, qui nous ramène à nos souvenirs d'école, aux copines, aux secrets partagés, aux fou-rires de l'enfance, mais aussi à la confrontation avec le monde des adultes, à la mort et à la réalité de la vie.

Alors certes, ce n'est pas le chef d'oeuvre du siècle, ni même de la décennie, mais Agnès Jaoui est magnifique en mère débordant d'amour pour sa fille, mais aussi très encombrante; Podalydès est sublime en père un peu évaporé, et les 2 jeunes actrices qui jouent les rôles de Rachel et Valérie sont parfaites. 

C'est plein de fraîcheur, d'amour, et j'y ai passé un bon moment, malgré la fin, terrible et inattendue.

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Le second film, vu hier après-midi, met en scène Fellag qui joue le rôle de Bachir Lazhar, un immigré algérien à Montréal, embauché au pied-levé pour remplacer une enseignante du primaire. Il apprend peu à peu à connaître ses élèves malgré le fossé culturel qui se manifeste dès la première leçon. Pendant que la classe entame un lent processus de guérison (classe fortement perturbée par le suicide de l'institutrice, Martine), personne à l'école ne soupçonne le passé douloureux de Bachir.

Je dis "bravo" à Philippe Falargeau pour avoir abordé dans ce film des thèmes importants, tels que la façon de parler du suicide à des enfants, l'exil, l'intégration, le politiquement correct, le questionnement sur l'école moderne et la pédagogie. Beaucoup de sujets abordés dans ce film, qui en font une sorte de fable humaniste, touchante, émouvante.

Fellag est magistral dans le rôle de cet institeur, amoureux fou de la langue de Molière, et il porte le film sur ses épaules. Les jeunes acteurs sont formidables, et bien sûr non professionels. Un seul bémol, on aurait parfois eu besoin de sous-titres, car il n'est pas toujours aisé de comprendre le français du Québec, surtout celui des enfants.

Que vous ayiez ou pas des enfants, courez-y, vous aimerez Monsieur Lazhar.

Et vous, avez-vous ces films ? ou d'autres ?

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Commentaires
J
Tant mieux, je crois que tu ne seras pas déçue ! Bonne soirée.
K
Ca me donne des idées, merci Joëlle !Bisous.
J
@MyDiscoveries : c'est vrai je n'en ai jamais entendu parler, j'attends donc votre billet.<br /> <br /> Bonne journée.
M
Je veux voir le premier film dont vous parlez, quant au 2e il a l'air très bien mais je ne pense pas avoir le temps... Sinon j'ai vu un film bouleversant hier soir: " A perdre la raison". J'en parlerai cette semaine sur le blog car malheureusement je n'en vu que peu de critiques sur la blogosphère... Bon dimanche Joelle!
J
Bonjour Aifelle, je n'ai pas vu le film dont tu parles....C'est vrai, il fait beau, mais je crains que le 2ème film ne reste pas longtemps à l'affiche, alors, j'ai préféré anticiper, parce que j'aime bien Fellag, ces one-man-show sont hilarants.<br /> <br /> Bonne soirée à toi.
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